Belmont Stéphane "Alias Stéphane puis commandant Luc"
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Stéphane Belmont
Stéphane Belmont a été chargé par la Résistance auvergnate, dès le début de 1943, de mettre en place et de former au maniement des armes des groupes de jeunes réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), destinés par les occupants à renforcer outre-Rhin l’économie de guerre allemande.
Nommé au poste d’adjoint de Robert Huguet (dit Prince), chef des Maquis de la région « R6 » (Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy de Dôme), il participe activement, en tant que membre de l’état-major des FFI d’Auvergne, aux combats de la Margeride (Mont-Mouchet) puis à ceux de la Truyère (Chaudes-Aigues) avant d’être désigné au commandement de la 4 ème Zone de guérilla transformée en vue de la libération de Clermont-Ferrand, en Première colonne rapide d’Auvergne à la tête de laquelle il fit son entrée, le 27 août 1944, dans la capitale auvergnate. Par décision du commandement de « l’armée régulière » du Gouvernement provisoire de la République fondé par le général de Gaulle, c’est ce corps franc comptant plus de mille hommes qui , dès après la Libération et sous les ordres du commandant Luc, a été chargé, contre toute attente, de reconstituer avec ses seuls maquisards le 92ème régiment d’infanterie, ce vaillant « Régiment d’Auvergne » qui avait été dissous, le 27 novembre 1942, par la puissance occupante. Début 1945, ce bataillon se vit confier des mains du général de Gaulle la garde du drapeau de ce régiment.