Pierre WELLHOFF

Pierre WELLHOFF est né le 18 mars 1904 à Paris (17°)

Marié – 2 enfants

Officier – nommé Commandant à compter du 1 octobre 1943

Armée secrète – GALLIA-RPA – GALLIA-DUPLEIX pseudo Étienne

Légion d’honneur – Croix de guerre avec palme – Médaille de la Résistance

Mobilisé en septembre 1938 – remobilisé le 24 août 1939 – WELLHOFF Pierre est nommé sous lieutenant le 25 mars 1940 et cité à l’ordre de la division le 31 mai 1940

Embarqué à Dunkerque le 1^er juin 1940 avec son unité sur le vapeur anglais SCOTTIA qui a été coulé en mer du Nord. Il est blessé par les explosions des bombes. Dépourvu de ceinture de sauvetage, il a dû s’enfuir à la nage et a été recueilli par le torpilleur français BRANLE-BAS, puis transféré en mer sur un cargo hollandais qui a rallié l’Angleterre le même jour, démuni de ses vêtements et papiers. Hospitalisé, il rejoint sur sa demande les camps français d’Angleterre puis il est affecté au bataillon des isolés. Embarqué le 1^er juillet à Liverpool, il débarque à Casablanca, le 9 juillet 1940, où il est affecté au 32° escadron du train puis démobilisé le 8 août 1940.

« Commandant la Section de Transport de la 328° du Train : excellent officier énergique et courageux, a donné en toutes circonstances l’exemple du sang-froid et du dévouement. Ayant reçu le commandement provisoire des trains régimentaires de la 2° D.L.M. s’est particulièrement distingué dans des régions coupées de tout ravitaillement normal en se rendant constamment dans des villes violemment bombardées et dans les zones de l’avant pour récupérer et livrer les approvisionnements nécessaires aux troupes en ligne. »Citation de la Croix de guerre avec palme

« Blessé de la campagne 1939-1940, il est entré dans la Résistance dès 1941 sous le pseudonyme d’Étienne où i est chargé de diverses missions auprès de l’État-Major national de l’A.S.. En 1943, est chargé par l’A.S. de la direction nationale des Groupes Francs de la Résistance.

Se donnant sans relâche, d’un dévouement total, traqué par la Gestapo, est finalement arrêté en octobre 1943. Effroyablement torturé, n’a jamais rien révélé de ce qu’il savait. Incarcéré au Fort MONTLUC à Lyon, a été porté disparu« . Citation de la Légion d’honneur

Pierre WELLHOFF était l’oncle d’Antoine DE GRAFF pseudo Tony – Grammont qui était proche de Jean Moulin et sera chef de secrétariat pour la zone sud. lui

Pierre WELLHOFF devient lui, chef du 5° bureau de l’Armée secrète et avait la responsabilité de l’action directe, nommé par Jean Moulin, juste après l’arrestation du Général DELESTRAINT. Il devait participer à la réunion du 23 juin 1943 sur demande de Jean Moulin, chez le docteur DUGOUJON. Suite à un retard ferroviaire, il ne sera pas au rendez-vous.

Tous les participants de cette réunion ont été arrêtés par la Gestapo.

Il met au point avec France d’Abord la fabrication de faux papiers, de cartes d’entrée pour le terrain d’aviation de BRON, mais aussi de brassards pour l’insurrection.

Sa sœur Édith WELLHOFF qui servait de relais est arrêtée à Nice sous le nom de VILLEMOTTE.

Le 28 octobre 1943, en réunion au 47 rue Tête d’or à Lyon, la Gestapo arrête les participants et sa famille d’accueil, Pierre WELLHOFF est interrogé et torturé par Klaus BARBIE dans les locaux de l’école de santé rue Berthelot. Puis, plus de nouvelles, sauf qu’il a été vu une dernière fois par sa sœur Suzanne au travers des fenêtres de l’infirmerie de la prison de Montluc, le 18 mars 1944.

Une attestation de Jean GEMAHLING précise :

« Monsieur Pierre Étienne WELLHOFF, né le 18 mars 1904 est homologué par les F.F.C. en qualité d’agent P2 du réseau KASANGA (GALLIA R.P.A) ».

– Médaille de la Résistance

– Croix de guerre avec palme

– Nommé dans l’ordre national de la Légion d’honneur au grade de chevalier à titre posthume

– Mort pour la France

Le fichier établit en 1944/1945 indique que WELLHOFF Pierre était un agent de renseignement du réseau GALLIA-DUPLEIX.

Retrouvez ici, toutes les pièces d’archives relatives au parcours de Pierre WELLHOFF :

Sources : son fils Didier Wellhoff – avec la participation de Marc Fineltin de la Fondation de la Résistance et l’Amicale mémoire du réseau GALLIA