Lombard Maurice
Auteur de la fiche : Jeannine Calba
Maurice Lombard
Né à Tarsul, petit village de Côte d’Or, le 4 février 1922, famille de paysans. Son père employé à l’usine de produits chimiques (distillation de bois) meurt en 1933.
Sa mère et sa sœur, née en 1907, s’installent à Dijon et assureront son éducation. Elève au lycée Carnot, il entre à la Faculté de Lettres de Dijon.
Professeur d’Histoire en Alsace, puis au lycée Carnot de Dijon, puis à l’université de Bourgogne chargé de cours des étudiants étrangers.
Conseiller municipal – 1eradjoint au maire de Dijon de 1970 à 1994 – sénateur de la Côte d’Or de 1980 à 1998.
Il entre en résistance dès 1940 à Dijon avec des étudiants qui organisent la presse clandestineRésistanceet Témoignage Chrétien.
Puis après les arrestations des membres de son groupe qui seront déportés, il se réfugie à Tarsul où par des contacts avec le Front National il sera chargé de rechercher un terrain de parachutage et des caches d’armes, parallèlement il aide les maquis qui s’organisent (1943) avec des voisins membres de l’OCM qui seront arrêtés en septembre 1943, puis il recrute et crée son maquis « le maquis Laurent ». Ce groupe de 60 hommes participera aux combats de la Libération. Le chef « Laurent » grièvement blessé sera hospitalisé dans le centre médical de campagne d’Echalot. Son groupe transféré à Minot constituera une nouvelle compagnie du Corps Franc n° 1.