DEYRIS Jean
S.O.E.
Auteur de la fiche : Gilbert Dupau
Jean DEYRIS
Métayer, il appartient au groupe de Résistance de Mugron rattaché au SOE depuis sa création (mars 1943). Le 8 mai 1944 il participe à la réception d’un parachutage. Les armes des sont entreposées au bas de la métairie du « Piret ». (4 fusils mitrailleurs, 9 fusils, 25 carabines américaines, 40 mitraillettes, 15 revolvers, deux arbalètes anti-tank, des caisses de munitions, des explosifs, 1 poste radio récepteur, du ravitaillement.)
Le 8 juillet les Allemands déclenchent une violente action de représailles, guidés par la Milice pétainiste. Surpris par les Allemands qui font irruption dans la maison au moment du repas, le 10 juillet 1944, il est fusillé à deux mètres de son logis. Sa femme Jeanne Marie et son fils Henri sont arrêtés. Questionnés, battus, ils refusent de parler.
Jeanne DEYRIS est déportée au camp de concentration de Ravensbrück et rentrera en France en 1945.
Henri DEYRIS est déporté au camp de concentration de Gusen où il décède le 17 mars 1945.