LEDOUX Georges
Auteur de la fiche :
Georges LEDOUX
Georges LEDOUX et son frère jumeau Jacques sont nés à Londres en 1921 où leurs parents s’étaient installés. Ils effectuent leurs études tant en France qu’en Angleterre où ils se trouvent le 18 juin 1940. Jacques avait déjà souscrit un engagement dans l’armée anglaise, Georges répond aussitôt à l’Appel du général de Gaulle. Après ses classes au Centre de Cambery il est affecté au Peloton des Transmissions et devient rapidement instructeur en espérant être affecté au BCRA pour les missions spéciales.
A l’issue de stages de formations poussées dans les écoles des services spéciaux britanniques et avec son brevet de parachutiste Georges devient un agent opérationnel tant en transmission radio qu’en prospection de terrains de parachutage et d’atterrissage. C‘est à la veille de Noël 1942 qu‘un Lysander piloté par le Wing-Commander Pickard, (abattu plus tard lors de la mission Jericho), le dépose sur un terrain clandestin dans le Berry occupé. Sous le pseudonyme de Papou, il organise s transmissions radio des régions ES et R4 jusqu‘à fin octobre 1943, époque à laquelle il devait regagner l’Angleterre. L’arrestation par la Gestapo de l’un de ses opérateurs radio entraîne malheureusement son arrestation. Emprisonné à Montpellier, puis à Saint-michel de Toulouse il est déporté en janvier 1944 à Buchenwald sous le matricule 43536. Avec beaucoup de chance, nous dirait-il, il en revint en avril 1945. Son frère Jacques parachuté en mars 1944 sera capturé et tué par la Gestapo.
Toute sa vie il poursuivra l’effort de mémoire en tant que président de la section girondine de l’Association des Français Libres dès 1971 groupant tous les anciens FFL, des armées de terre, de mer, de l’air et des réseaux action jusqu’à la dissolution le 18 juin 2000. Il sera ensuite le délégué de la Fondation de la France Libre.
Il assurera également la présidence la FNDIR ADIF de la Gironde oeuvrant ainsi dans la droite ligne ses engagements et portant son témoignage auprès des jeunes dans les établissements scolaires et en organisant le Concours de la Résistance.
Il est décédé le 28 août 2005.