DAVID Auguste
Auteur de la fiche : Sources : -Archives dép. Côtes d'Armor 2W128, 1043W31 à 34, activité du PCF (1940-1944), Archives dép. d'Ille-et-Vilaine 213W68, dossier de la cour de justice de Rennes, Procès Léon Renard, juin 1946 ; -L'Aube Nouvelle, Ouest-Matin.
DAVID Auguste
Né le 24 mars 1920 à Callac-de-Bretagne (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 8 juin 1944 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; coiffeur ; FTP ; militant des Jeunesses communistes.
Son père Jean Marie David, maçon, épousa Marie Alexandrine Le Men, ménagère. Auguste David, coiffeur à Callac-de-Bretagne, rue de Clesmeur, qui était un militant des jeunesses communistes clandestines, fut interné à Châteaubriant (Loire Inférieure, Loire Atlantique) le 27 octobre 1941 pour avoir distribué des tracts communistes au printemps 1941. Libéré le 6 juin 1942, il intégra un groupe FTP du Finistère pour échapper au travail obligatoire. Participant à l’attaque de la mairie de Plounévez-du-Faou le 3 août 1943, il fut arrêté le lendemain par le gendarme Le Noan de la brigade de Callac-de-Bretagne. Il fut incarcéré à Brest puis à Rennes. Le 7 juin 1944, il fut condamné à la peine de mort par un tribunal allemand et fusillé le lendemain à la caserne du Colombier à Rennes avec 31 autres camarades dont huit Républicains espagnols. Auguste David avait 24 ans.
Son frère Joseph David né le 27 septembre 1921 à Callac-de-Bretagne, ouvrier agricole, demeurant 8 rue Traversière à Callac-de-Bretagne, fut arrêté lors de la rafle de Callac-de-Bretagne le 9 avril 1944. Il fut déporté au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) où il décéda le 16 mars 1945.
Le nom d’Auguste David figure sur le monument du Colombier à Rennes, sur la plaque de la salle des fêtes en Callac-de-Bretagne et sur le monument de la Déportation et de la Résistance, au lieu-dit La Pie en Paule (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
L’acte d’état-civil comporte la mention « Mort pour la France ».