PELISSIER Augustin
Auteur de la fiche : Marie Laure Navas
Augustin Pelissier
Né le 29 janvier 1917 à Draguignan (Var), décédé le 1er juin 1945 à Paris à l’hôpital de la Salpêtrière.
Fils de Charles Théodore Augustin Pélissier et de Marie Julienne Rouvier.
Après l’obtention de son baccalauréat en 1936, il aurait voulu faire l’école des officiers de Saint Cyr, mais à cause d’un problème de puissance de voix, il n’a pas été retenu aux épreuves physiques.
Proche des idées royalistes professées par Charles Maurras et l’Action française, c’est avant tout un fervent nationaliste.
Engagé dans l’artillerie pendant la drôle de guerre dans un régiment qui n’a pas connu le front, il a été démobilisé le 4 aout 1940 à Lyon.
Nommé receveur de l’enregistrement le 1er septembre 1940, après quelques remplacements à Marseille et dans le Var, il sera successivement en poste à Saint Amour, Beaufort et Chaussin dans le département du Jura.
S’est engagé dans la Résistance dès la fin de 1941 dans l’AS. A fait partie de la première équipe de parachutage de Beaufort en aout et septembre 1942. A hébergé des radios sous l’autorité de Victorin Abeille, compagnon de la Libération, responsable départemental du mouvement Combat.
Muté de Beaufort à Chaussin il a continué à travailler en liaison avec son secteur.
Son bureau et son domicile à Chaussin ont été perquisitionnés fin mars 1943
Il a été arrêté par la Gestapo à Chaussin le 19 juillet 1943. A été interné jusqu’au 16 janvier 1944 à Lyon puis à Compiègne. Puis il a été déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald puis à Flossenburg. Déplacé dans un camp de travail à Hradisko en république tchèque le 5 mars 1944, il a été libéré par les armées soviétiques le 8 mai 1945. Ramené par avion de Pilsen le 28 mai 1945, il est mort à Paris des suites d’une pneumonie contractée après son retour.