PRUAL André

Auteur de la fiche : Alain Prigent & Serge Tilly

André PRUAL

PRUAL André, Marie

Mouvement : F.T.P. (Franc-Tireur-Partisan)

Date de naissance : 06-04-1918

Date de disparition : 03-07-1944

Son action dans la résistance :

PRUAL Henri, Marie
Né le 6 avril 1918 à Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), fusillé le 3 juillet 1944 à Servet en Lannion (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; brigadier de police ; FTP.

Son père Jean, François, Marie Prual, galochier à Belle-Isle-en-Terre, avait épousé Marie, Augustine Colleter. La famille composée de neuf enfants fut marquée par le décès accidentel du père de famille.

Henri Prual épousa Pierrette, Marie, Eugénie Berthelot. Brigadier de police, il exerça ses fonctions à Vannes. Il demeurait rue Traousac’h à Guingamp avec son épouse et leurs deux enfants au moment de son arrestation.

Membre du maquis de Pont-Melvez (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il fut arrêté sur dénonciation le 27 juin 1944 avec quatre autres Résistants : Marcel Berthelot, René Forestier, Georges Herviou et Jean Tallec, alors que le groupe venait d’exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques. Lors de son incarcération à la maison d’arrêt de Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), Henri Prual subit pendant plusieurs jours d’affreuses tortures dans la salle d’interrogatoire d’une maison réquisitionnée par les Allemands au 55 boulevard de la Marne à Guingamp.

Jugé et condamné à la peine de mort, selon un article paru dans L’Ouest-Eclair du 19 juillet 1944 « pour attentats contre les voies ferrées et d’attaques à main armée contre des soldats et des civils » par un Tribunal militaire allemand, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp d’aviation de Servet.

Henri Prual avait 26 ans. Son corps fut retrouvé le 18 septembre 1944 dans une fosse.

Le nom d’Henri Prual figure sur le monument du terrain d’aviation de Servet, sur la plaque du stade Charles de Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp.

Un de ses frères cadets Jean Prual, né en 1921, fut un militant de la JOC et de la CFTC. Adhérant à la CGT et au PCF, il fut adjoint au maire de Saint-Brieuc (1962-1977).

Commentaire de l’auteur

Sources : -Archives dép. Côtes d’Armor 68J4,165J3, 2W91. -Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-19441, Les lieux de mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n°10, 2004 et n°11, 2005. -Notice biographique de Jean Prual, rédigée par Alain Prigent, Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social (1940-19681, tome 9, à paraître en 2013.