André Debec

Le 28 décembre 1939, André Debec s’engage pour la durée de la guerre comme élève pilote. Au moment de l’armistice, il est à l’École n° 23 de Morlaix, comme 2e classe élève pilote. Il décide de suivre le lieutenant Pinot et embarque à Douarnenez sur le langoustitier Le Trébouliste, qui arrive à Falmouth le 21 juin 1940.

Debec s’engage dans les FAFL dès son arrivée à Londres et reprend son entraînement: : dans les écoles de la RAF (3 Elementary Flying Training School de Watchfield 15 février 1941), qu’il termine à la 56 Operational Training Unit de Sutton Bridge Il est ensuite affecté au 232 Squadron, en septembre 1941.

Puis affecté au groupe de chasse n° 2 Ile-de-France (340 Squadron de la RAF), deux mois plus tard. Le 8 mai 1942 (le 9 selon Bernard Dupérier), il effectue une patrouille avec Boudier au large de Brighton. Tous deux interceptent quatre Bf 109 chasseurs-bombardiers qui larguent leurs bombes et font demi-tour. Les deux Spitfire partent à leur poursuite, ne parviennent pas à les rattraper, mais tirent toutefois à 500 mètres touchant probablement l’un d’entre eux mais sans espoir d’homologation. Ils décollent de nouveau à 12 h 20 pour une patrouille dans la région de Beachy Head et interceptent douze Bf 109 chasseurs-bombardiers qui font demi-tour. Debec: obtient une victoire homologuée et Boudier une victoire probable.

Au cours d’une mission dans la région de Saint-Omer/Gravelines, dans le Nord-Pas-de-Calais, avec le Wing de Hornchurch dont fait partie le groupe de chasse Île-de-France, l’adjudant Debec est porté disparu (Spitfire BM584.

«Mort pour la France » en opération aérienne • Inhumé à Pihen-lès-Guines (Pas-de-Calais)