Les femmes et la Résistance & les jeunes dans la Résistance
Par AERI Auteur : AERI Éditions : Cahiers de la Résistance AERI et La Documentation Française Sept. 2006 et Juil. 2007
Dans la collection des « Cahiers de la Résistance » édités par l’AERI et la Documentation française deux ouvrages sont parus récemment l’un en septembre 2006 et le second en juillet 2007 sous la direction de Laurence Thibault Directrice de l’AERI.
Le premier cahier « les femmes dans la Résistance » est préfacé par Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui écrit « Inconnues de l’histoire pour la majorité d’entre elles, mais dont le rôle fut vital à la base l’activité résistante… ». Ce premier volume retrace le parcours de près 450 femmes célèbres ou inconnues au travers de leur engagement, des fonctions qu’elles assuraient dans toutes les formes de Résistance en France comme les réseaux d’évasion, les réseaux de renseignements, la presse clandestine, les services de santé, les services sociaux…etc., ou à Londres auprès du général de Gaulle, comme Elisabeth de Méribel, petite fille du général Marc Mahon, qui dactylographie, le 17 juin, l’appel que prononce le Général de Gaulle le lendemain. Résistance souvent discrète mais dangereuse qui mènera nombre de ces « petites mains » au bout de l’enfer. Ce livre ne vise pas à réécrire pas l’histoire de la Résistance mais grâce aux nombreux et très beaux témoignages qu’accompagne une très belle iconographie, à faire connaître l’un volet de ce que fut la Résistance française.
Le second ouvrage de cette collection traite d’un autre volet de cette Résistance, celle des jeunes, au travers de plus de 500 parcours, de jeunes gens et de jeunes filles connus ou inconnus.
Jean-Marie Delabre qui à dix-sept ans fit partie des « Volontaire de la Liberté » puis de « Défense de la France » – il sera arrêté ne juillet 43 et déporté à Buchenwald puis à Mauthausen – écrit dans la préface de ce volume « Si cette Résistance a encore à ce jour des témoins c’est qu’elle fut en grande partie l’œuvre d’une jeunesse qui ne pouvait pas accepter cette atteinte à la liberté qu’était l’occupation……… ». Suivant le même principe que le précédent volume, grâce à des témoignages et toujours une belle iconographie, les auteurs s’essayent à montrer les différentes motivations qui conduiront ces jeunes à refuser l’occupation, à s’organiser contre les procès, les rafles menées par l’occupant et à rejoindre les mouvements de Résistance, les réseaux de renseignement et enfin de participer à la lutte armée puis à la Libération.
Il faut saluer cette nouvelle collection, très pédagogique et qui s’adresse à un très large public et qui devrait s’enrichir de volumes traitant et expliquant d’autres volets de la Résistance.