FLEURY Jacqueline
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Jacqueline FLEURY
Jacqueline FLEURY élevée à la dignité de Grand Officier de
la Légion d’Honneur
Le ministre délégué aux Anciens combattants élevait, le 9 octobre dernier, à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur, Jacqueline Fleury, ne manquant pas de souligner le
« parcours singulier et admirable […] placé sous le signe du courage, de l‘engagement, du patriotisme et de la foi dans l’avenir » de cette résistante de la première heure.
Jacqueline Marié, de son nom de jeune fille, entre en 1941 dans le mouvement « Défense de la France » et dans le réseau « Mithridate« tandis qu’elle est encore étudiante. Arrêtée le 27 juillet 1944 avec ses parents, elle est déportée à Ravensbrück puis est forcée, avec sa mère qu’elle retrouve en Allemagne, de travailler pour l’industrie de guerre dans un commando de femmes dépendant de Buchenwald. , Ayant réussi à échapper à une marche de la mort en direction de la : Tchécoslovaquie en avril 1945, elle voit l’arrivée des soldats de l’Armée Rouge, le 9 mai, avant de regagner la France le 30.
Dès son retour, elle s’implique dans les associations issues de la Résistance et de la Déportation, très spécialement dans le Concours de la Résistance et de la Déportation, témoignant dans les collèges et les lycées. Jacqueline Fleury, de son nom d’épouse, a succédé à Geneviève de Gaulle, son amie, à la présidence de l’Association nationale des Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR).
Jacqueline Fleury est ainsi la 31 » femme à avoir été élevée à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur depuis que la Maréchale Liautey et l’écrivain Colette furent les deux premières à être ainsi décorées en 1953: Plus que 9 sont encore en vie. Enfin, seules quatre femmes, Geneviève de Gaulle-Anthonioz en 1998 (décédée en 2002), Germaine Tillion et Valérie André en 1999, puis Simone Rozès en 2006, l’ont été à celle de Grand-croix.